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Trouble du langage chez les jeunes adultes

Postsecondaire

Trouble du langage : mieux comprendre pour mieux s’y prendre

Le trouble du langage correspond à des difficultés langagières persistantes suffisamment importantes pour occasionner des impacts sur les apprentissages, l’estime de soi, la réussite éducative et professionnelle, et les relations sociales.


Parmi les troubles du langage, on répertorie le trouble du langage associé à un diagnostic médical et le trouble développemental du langage (TDL, anciennement appelé «dysphasie» ou «trouble primaire du langage»).


Les troubles du langage peuvent être reconnus dès l’âge préscolaire. Plusieurs critères permettent d’en prédire la persistance :

• la sévérité de l’atteinte ;
• le fait que plusieurs composantes du langage soient touchées ;
• l’existence de plusieurs autres facteurs de risque, tels qu’être un garçon, avoir des antécédents familiaux et des problèmes prénataux ou périnataux par exemple.

 
Une conclusion de TDL est généralement posée par un orthophoniste ou un neuropsychologue. Dans le cas d’un trouble du langage associé à un diagnostic médical, il faut l’avis conjoint d’un autre professionnel de la santé. Au préalable, ces spécialistes font une analyse approfondie du profil de l’enfant et des données recueillies dans le questionnaire complété avec les parents.

Un TDL est un trouble permanent et même si certaines difficultés s'atténuent avec le temps et l'intervention, d'autres manifestations vont perdurer tout au long de la vie. 

Le saviez-vous ?

Le langage ne renvoie pas simplement au fait de « bien parler ». Les habiletés langagières incluent la capacité à comprendre et à s’exprimer de façon à se faire comprendre, autant à l’oral qu’à l’écrit. La phonologie (production des sons), la morphosyntaxe (construction des phrases), la sémantique (construction du sens), le vocabulaire, l’accès lexical, le discours et la mémoire verbale sont autant de sphères importantes pour une communication efficace.

 

Au Québec, 10 % de la population présente un trouble du langage. 70 000 enfants en seraient affectés.

« Je dois demander un service à mon collègue »

Aujourd’hui est une journée un peu particulière. Je dois demander un service à mon collègue Mathieu. C’est stressant, mais quand il faut, il faut !

– Pourrais-tu me remplacer demain… ? J’ai un rendez-vous impossible à déplacer avec mon… orthophoniste.
Ouf ! J’ai réussi à prononcer une phrase complète sans trop hésiter sur les mots. Je l’ai répétée devant mon miroir avant de partir au boulot.
– Tu vois un orthophoniste, toi ? Mais pourquoi ? s’étonne Mathieu.
– J’ai parfois du mal à… communiquer… même si je peux dire les mots ou… faire des phrases.
– Wow, Michaël, eh bien, ça ne paraît pas ! dit Mathieu.
 
– C’est pas compliqué de… dire : « La nourriture pour animaux est dans la rangée 12, m’dame ».
– J’avoue. Je dois dire ça au moins 10 fois par jour depuis que le patron a modifié les allées ! rigole Mathieu.
– Quand j’étais jeune, c’était compliqué. Les gens avaient du mal à me comprendre. Je prononçais difficilement les mots.
– Vraiment, je n’aurais pas pu deviner… répond Mathieu. Ça a dû être difficile pour toi.
À cet instant, Léanne, ma copine, entre dans le magasin.
– Il y a quand même eu quelques bons côtés… Je te présente ma blonde… On s’est rencontrés dans la salle d’attente de mon orthophoniste.

Une course à obstacles

Un adulte ayant un trouble du langage présente des difficultés qui varient selon les exigences de son milieu et selon le soutien dont il bénéficie pour y faire face. Souvent, chez la personne qui a été suivie en orthophonie dans l’enfance, les difficultés ne sont pas perceptibles à première vue, à moins d’y prêter attention. Mais ce n’est pas parce qu’elle prononce bien les sons et qu’elle semble bien comprendre ce qu’on dit dans une conversation du quotidien que le trouble du langage n’est plus présent.
 

La personne peut avoir du mal à :


– interpréter ce qu’on lui dit : comprendre les questions, les consignes, le sens des phrases, le sarcasme, l’humour et l’ironie ;
– prononcer certains mots, ce qui peut nuire à la clarté de ses propos ;
– utiliser un vocabulaire riche et précis : les mots « chose », « truc » ou « ça » pour désigner des objets peuvent être plus présents dans son discours ;
– trouver ses mots, ce qui peut occasionner des pauses ou des hésitations ;
– mettre les mots ensemble pour former des phrases correctes sur le plan grammatical, surtout pour construire des phrases complexes ;
– raconter un événement vécu de façon cohérente, argumenter, expliquer, élaborer ;
– lire et écrire.

 

Les adultes aux prises avec un trouble du langage sont plus à risque de ne pas atteindre un niveau de scolarité postsecondaire. Les perspectives d’emploi sont plus limitées pour eux, et leur taux d’employabilité est plus faible.

 

Vous trouverez ici des outils pour progresser, que l’on ait ou non reconnu chez vous un trouble du langage. Mieux comprendre permet de mieux s’y prendre!

 

Oui, mais…

Peut-être pensez-vous qu’à votre âge, il est trop tard pour s’attendre à des changements ou à des améliorations ? Ou encore que vous n’avez pas les ressources financières pour vous offrir les services d’un ou une orthophoniste au privé, et qu’il n’y a pas de services disponibles pour vous aider dans le système public de santé ? Vous savez que votre trouble du langage est là pour la vie et vous pensez qu’il n’y a donc plus rien à faire dans votre cas ?

Vos appréhensions sont tout à fait normales ! Sachez que vous n’êtes pas seuls. Vous êtes au bon endroit pour bénéficier de l’accompagnement de l’équipe de l’Institut des troubles d’apprentissage et mieux faire face à vos défis.

 

Notre mission ? Assurer l’égalité des chances des personnes qui vivent avec un trouble d’apprentissage et leur permettre de développer leur plein potentiel au sein de notre société. Nos spécialistes viennent en aide aux apprenants de tous âges qui vivent avec un trouble ou une difficulté d’apprentissage, à leurs proches ainsi qu’aux intervenants qui gravitent autour d’eux.

 

Notre équipe vous propose une mine d’informations et d’astuces validées scientifiquement. Ces informations vous sont présentées sous forme de capsules vidéo, de fiches conseils, de soutien par clavardage, de conférences, de webinaires, d’articles, etc. Et tous nos conseils sont basés sur les données issues de la science.

 

Même s’il n’y a pas de remède miracle ou de recette universelle, chacun peut trouver des stratégies gagnantes selon son histoire, son contexte, ses valeurs et son profil. Et n’oubliez pas que les embûches d’aujourd’hui peuvent devenir les forces de demain.

« Ting! Un texto vient d’entrer! »

Ting ! Un texto vient d’entrer ! C’est Léanne, ma copine. Elle me propose d’aller au cinéma.

«Michaël, il y a deux nouveaux films : un de SF qui parle de robots qui s’emparent de la planète pour la contrôler, et un autre de zombies qui se cachent dans les égouts de New York et sortent la nuit pour dévorer ceux qui traînent dans les rues ! À toi de choisir. Je te fais confiance, mon cœur!»

Ha ! c’est vraiment trop long à lire ! Une chance qu’il y a des bandes-annonces sur le site du cinéma!
– Zombies !

Je tape ma réponse, mais j’hésite sur la suite. Faut que j’ajoute quelque chose de personnel. Juste « je t’aime », c’est plate!
«On se retrouve devant le cinéma!
Tu es mon coeur, tu es mon bonheur!»
Yé ! Je suis fier d’avoir trouvé cette rime.

 

Mes alliés!

Les adultes comme Michaël ne sont pas seuls. Ils peuvent compter sur le soutien de nombreux alliés.

 

• Intervenants du milieu scolaire

Vous êtes aux études ? Les différents professionnels qui œuvrent dans les milieux scolaires postsecondaires ou destinés aux adultes (cégeps, universités, centres d’éducation pour adultes) représentent des alliés essentiels. N’hésitez pas à vous référer à eux pour toute situation difficile liée à vos apprentissages. Ils sauront vous outiller pour maximiser votre succès scolaire et adapteront leur approche pédagogique en fonction de vos besoins.



Au collégial, il existe de nombreux moyens pour aider toute la communauté étudiante à réussir. Vous pouvez consulter le conseiller en services adaptés. Son rôle est de faire le lien entre l’étudiant et ses enseignants.

 

À l’université, vous pouvez prendre rendez-vous au Service d’accueil et de soutien aux étudiants en situation de handicap. Les troubles d’apprentissage sont une forme de handicap. Voici des exemples de services adaptés pour les personnes ayant un trouble du langage :


– Soutien scolaire
– Prise de notes
– Prêt d’équipement spécialisé
– Technologies
– Mesures particulières pour la passation des examens, etc.

 

• Professionnels

L’orthophoniste est le ou la professionnelle pouvant vous aider à amoindrir les impacts fonctionnels de votre trouble du langage dans votre vie sociale, scolaire ou professionnelle. Cette personne peut vous aider à développer des stratégies dans la vie de tous les jours pour rendre la communication plus agréable et fluide, que ce soit à l’oral ou à l’écrit. Cela favorisera votre autonomie. L’orthophoniste ne travaille pas qu’avec les enfants. Ses services s’adressent aussi aux adultes.

 

Le psychoéducateur peut intervenir auprès de vous pour développer votre estime personnelle, vos habiletés sociales ou encore pour vous aider à vous adapter à un nouvel environnement de travail ou d’apprentissage.

 

• Proches

Vos proches, incluant votre famille, vos amis, vos collègues ou autres, peuvent être d’un grand soutien dans les épreuves que vous vivez. N’hésitez pas à leur faire part de vos difficultés.

 

Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ)
L’OPHQ est un organisme gouvernemental qui contribue à accroître la participation sociale des personnes handicapées (dans votre cas, un handicap langagier). Il peut vous fournir des informations, de l’accompagnement, vous diriger vers des personnes ressources et plus encore!

 

Mon plan de match

Pour vous aider à faire face aux embûches liées à votre trouble du langage, nous vous proposons d’abord de mieux comprendre pourquoi vos difficultés varient selon le milieu où vous évoluez et le soutien dont vous bénéficiez autour de vous. Par exemple, vous avez peut-être de la facilité à interagir avec vos amis et vos proches, mais avez plus de mal à participer aux conversations au travail. C’est ce qui explique que certaines personnes de votre entourage ne remarquent pas votre trouble du langage. Ainsi, elles ne peuvent pas mettre en place des adaptations pour vous aider.

 

Vous trouverez ci-dessous une liste des obstacles dans divers contextes. Cette liste vous permettra de cibler les situations qui représentent le plus de défis dans votre vie quotidienne.

 

Nous vous donnerons ensuite des pistes pour parler du trouble du langage autour de vous, de façon à sensibiliser votre entourage à votre réalité et à vos défis.

 

→ Consultez le guide pratique [PDF]

 

 

 

« Mon collègue David raconte une blague »

Mon collègue David raconte une blague qu’il a lue sur le Web pendant le confinement :
«C’est un gars qui veut vendre son spa, mais comme il écrit Spa à vendre, personne ne répond».

Carlos et Antoine éclatent de rire. J’aimerais bien rire, moi aussi, mais je n’ai pas compris. Pourquoi est-ce qu’il écrit que son spa est pas à vendre, s’il veut le vendre ?

– L’humour, c’est pas fait pour tout le monde ! tente de me rassurer Carlos en voyant mon air perplexe.

– C’est sûr ! Mais j’ai quand même des difficultés avec ce genre de blague !
– Il vend son spa, Spa à vendre, c’est pas à vendre… explique Antoine.

J’éclate de rire pour leur montrer que j’ai compris, mais en fait, je ne la trouve pas tellement drôle, sa blague.

Pourquoi vos difficultés varient-elles selon le milieu où vous évoluez et le soutien dont vous bénéficiez autour de vous ? Par exemple, vous avez peut-être de la facilité à interagir avec vos amis et vos proches, mais avez plus de mal à participer aux conversations au travail. C’est ce qui explique que certaines personnes de votre entourage ne remarquent pas votre trouble du langage. Ainsi, elles ne peuvent pas mettre en place des adaptations pour vous aider.

Deux adultes vivant avec un trouble du langage de nature plutôt similaire à la base peuvent vivre des obstacles complètement différents, selon les exigences et les adaptations mises en place dans leurs milieux.

LISTE DE DES OBSTACLES SELON LES CONTEXTES

•Travail vs vie personnelle : La nature des échanges n’est pas la même. Dans votre vie personnelle, les échanges sont plus informels et les sujets sont récurrents, plus routiniers. Dans votre vie professionnelle, les échanges sont plus formels. Il y a aussi plus d’échanges par écrit (par exemple par courriel). Les tâches sont plus complexes (par exemple informer ou convaincre un client). Et il y a des échéances à respecter.

 

•Nouveau travail : Lorsqu’on obtient un nouveau travail, il y a toujours un vocabulaire à apprendre et il faut s’approprier de nouvelles tâches, de nouvelles exigences langagières. Donc, les difficultés peuvent être plus présentes que dans un emploi où on avait déjà intégré le vocabulaire, les tâches et les exigences langagières.

 

•Tâche complexe : Raconter sa fin de semaine à un collègue de travail et animer une réunion sont deux activités très différentes. Le niveau de difficulté est plus élevé pour la seconde.

 

•Écriture : Dans un texte écrit, le vocabulaire est plus complexe qu’à l’oral. Dans la parole, les mots sont plus faciles à comprendre, le vocabulaire est plus accessible. De plus, pour comprendre un texte, il faut faire de nombreuses inférences, c’est-à-dire lire entre les lignes, comprendre ce qui n’est pas dit textuellement. Voilà pourquoi il est possible qu’avec le temps, vous ayez perdu la motivation pour lire ou que, lorsque vous lisez, vous ayez du mal à tout comprendre.

Parce que chaque effort compte…

Il y a des facteurs de protection qui permettent d’atténuer les symptômes et sur lesquels vous pouvez intervenir. Voici des exemples.

 

– La poursuite d’un suivi en orthophonie : cela peut toujours être bénéfique, même à l’âge adulte, si les ressources sont disponibles.
– La communication ouverte avec les proches, l’employeur, les collègues, les intervenants dans votre milieu scolaire et les autres acteurs gravitant autour de vous.
– L’accompagnement offert par des organismes tels que l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) ou l’Institut des troubles d’apprentissage (ITA).

« Un nouveau travail, mieux payé et plus passionnant »

Un nouveau travail, mieux payé et plus passionnant, voilà ce que ça me prend. Et justement, dans deux semaines, je serai commis dans un magasin d’électronique ! Je suis super content… J’aime bien tout ce qui est nouvelle technologie.
Par contre, j’ai certaines craintes.

– Antoine, tu penses que j’aurais dû parler de mes difficultés de langage à mon nouveau patron à l’entrevue d’embauche ?
– Ne stresse pas comme ça, Michaël. Il t’a engagé parce que tu as les compétences qu’il faut.
– Oui, mais j’aimerais faire bonne impression, j’ai peur d’être congédié dès le premier jour.

– En avais-tu parlé à M. Gagnon quand il t’a engagé dans la grande surface ?
– Oui, mais lui, c’est pas pareil. Il me connaissait depuis mon enfance…
– Tu dois parler à ton nouveau patron. Tu lui expliques tes difficultés… comme ça, il ne sera pas surpris ni inquiet si jamais ça arrive, m’encourage Antoine.
– J’ai peur qu’il me juge mal.
– S’il connaît tes difficultés, il pourra t’aider!

Comment sensibiliser l’entourage au trouble du langage?

Il est possible que vous craigniez les jugements en annonçant votre trouble du langage à votre entourage. Sachez que le jugement des autres découle souvent de la méconnaissance. Pour limiter les impacts dans votre vie sociale, scolaire ou professionnelle, nous vous encourageons à :

 

•Informer votre employeur : Demandez un entretien seul à seul avec lui pour lui parler de votre trouble du langage, de votre parcours. Donnez-lui le document résumé fourni dans le guide pratique.

 

•Informer vos enseignants : Si vous êtes encore aux études, parlez de votre trouble du langage aux professeurs. Allez au devant. N’attendez pas d’être en difficulté.

 

•Renseigner les nouveaux interlocuteurs : Mentionnez les stratégies qu’ils peuvent utiliser pour vous aider. Par exemple : «J’ai un trouble du langage. Ça m’aide quand on ne parle pas trop vite».

 

•Parler de vos difficultés : Si votre interlocuteur s’étonne que vous consultiez en orthophonie et ne remarque pas vos difficultés, parlez-en. Donnez des exemples concrets : décrivez des situations où la communication est difficile pour vous. Racontez votre parcours. Les gens comprennent souvent davantage avec des exemples. Ils retiennent bien les histoires.

 

Voici les liens vers deux documents que vous pourriez remettre à votre employeur ou à vos enseignants pour leur permettre de mieux comprendre vos défis.

 

→ Consultez le document RADLD : Comprendre le trouble développemental du langage (TDL [PDF] 

 

→ Consultez le document OOAQ : Le trouble développemental du langage – Pour les professionnels de la santé et de l’éducation [PDF] 

 

→ Consultez le guide pratique [PDF]

Réalité partagée

C’est à l’école secondaire qu’on diagnostique enfin un trouble du langage chez Frédéric. Il s’était bien rendu compte que pour arriver aux mêmes résultats que les autres élèves, il devait travailler beaucoup plus. Les mesures d’adaptation et le soutien de l’orthopédagogue lui ont permis de développer des stratégies et des outils. Ainsi, non seulement il a été en mesure de terminer ses études secondaires et collégiales, mais il a été accepté à HEC Montréal. Il est maintenant directeur des opérations à l’Institut des troubles d’apprentissage.

« J’ai rencontré M. Laporte en tête à tête »

Voilà quatre jours que je travaille au magasin d’électronique. J’ai suivi les conseils d’Antoine, de Léanne et de mes parents. J’ai rencontré M. Laporte en tête à tête, juste avant de commencer à travailler.

– Merci de ta confiance, Michaël. J’apprécie que tu me parles de tes difficultés.
– Je suis parfois plus lent pour répondre aux clients, mais comme j’aime le contact avec les gens, je veux être dans les allées.
– Ne t’inquiète pas ! J’ai pensé à quelques petites astuces pour améliorer ton quotidien.
M. Lemieux me tend plusieurs feuilles reliées.

– Avec cette liste des produits les plus demandés, tu seras moins embarrassé par les questions des clients…
– Wow, vous avez pris le temps de me donner le nom de tous les produits et des mots qui leur correspondent. C’est fantastique !

Ainsi, depuis quatre jours, je peux facilement me débrouiller seul dans les allées du magasin.
Et comme je gagne plus, je vais pouvoir m’offrir un suivi plus régulier avec mon orthophoniste.
– Si je peux mieux lire et écrire, ma vie va beaucoup s’améliorer, lui ai-je dit.
L’orthophoniste m’a conseillé de contacter l’OPHQ pour voir si je peux avoir un soutien financier…
Ce serait vraiment l’idéal. Surtout si je veux emménager avec Léanne.

Pour en savoir plus

Au fil des ans, l’Institut des troubles d’apprentissage a développé de nombreux outils pour assurer l’égalité des chances des personnes qui vivent avec un trouble d’apprentissage, leur permettre de développer pleinement leur potentiel et de contribuer positivement à la société. Voici quelques-unes des ressources sélectionnées pour vous, n’hésitez pas à les consulter.

 

L’article Les services offerts au collégial pour les élèves EHDAA vous informe sur le déploiement des services aux apprenants au niveau collégial.

 

L’article Les services offerts à l’université pour les élèves EHDAA vous informe sur le déploiement des services aux apprenants au niveau universitaire.

 

L’article Les possibilités d’études postsecondaires vous renseigne sur les 3 types de formations postsecondaires.

 

L’article Devrais-je ou non parler de mon trouble d’apprentissage? vous aide à prendre la décision de révéler ou non votre trouble d’apprentissage.

 

À retenir

Une approche familiale, multidisciplinaire et personnalisée est à privilégier pour améliorer les habiletés langagières de votre enfant. Cette approche doit prôner l’apprentissage par le plaisir et inclure la famille et les proches dans le processus de réadaptation.

 

Un gramme de prévention vaudra toujours mieux qu’un kilogramme d’intervention. Il n’est jamais trop tôt pour intervenir face aux difficultés que vit votre enfant.

Pour en savoir plus

À consulter
  • DLD & Me 
    Initiative ayant pour but de sensibiliser le grand public au TDL et d’offrir du soutien et des ressources aux parents et aux individus concernés. (En anglais)
  • Naître et grandir 
    Source d’information fiable et validée scientifiquement, Naître et grandir a pour mission de soutenir quotidiennement les parents du Québec dans leur rôle auprès de leur enfant, dès la conception jusqu’à 8 ans.
À lire
  • Le texte Description de la réadaptation en orthophonie  de Dysphasie Québec permet de savoir à quoi s’attendre quand on entame un suivi en orthophonie.
  • Au-delà des mots : le trouble développemental du langage 
    (2e édition) – Livre publié aux Éditions du CHU Sainte-Justine (2019).
    Ce guide définit les caractéristiques du trouble avec nuance, s’attaque aux mythes qui y sont liés et permet de se préparer au diagnostic. Mettant de l’avant une approche multidisciplinaire, il relève tous les impacts sur le développement de l’enfant et permet de mieux intervenir dans le processus de réadaptation.
DOSSIER RÉDIGÉ PAR AGATHE TUPULA KABOLA
M.P.O., O(c), orthophoniste
Merci à notre précieux partenaire